Epreuve de connaissance de la langue francaise

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Przesylam Wam egzamin, jaki trzeba zdac, by dostac sie na Sorbonne w Paryzu. Wcale nie musi byc to Delf, jesli ktos nie robil takiego egzaminu, musi po prostu zdac ten test, ktory jest darmowy w danym wydziale Sorbonny.

Zycze powodzenia wszystkim chetnym i pozdrawiam!! Jesli chcecie rozpoczac studia w Paryzu i jesli macie jakies pytania, sluze pomoca!

Universite de la Sorbonne nouvelle Paris III

Epreuve de connaissance de la langue francaise

juin 2009

Durée: 3 heures
Note globale sur 100. (30/30/40)

Première partie: comprendre l'oral.

Texte "lu" non dèffusé

Pascal Bruckner "L'exception française ou le narcissisme de l'échec"

La république française se tient aujourd'hui, comme l'a prouvé le Non au référendum sur la Constitution européenne en mai 2005, dans un patriotisme de village assiégé: défense de la diversité culturelle contre l'hégémonie anglo-saxonne, du terroir et de l'économie nationale contre les invasions fatales de la mondialisation et du libéralisme. Car le monde s'est montré d'une grande ingratitude vis-àvis de l'exeption francaise: nous lui avons offert la liberté et le génie francais, il nous a retourné notre cadeau, préférant suivre d'autres voies. C'est pourquoi la France se porte à elle-meme une détestation qui atteint depuis quelques années un niveau préoccupant. Un pays atteint d'un tel désamour de soi est incapable d'enthousiasmer sa jeunesse. Pays de Cocagne, peuplé de soixante-trois million de déprimés, la France cumule le privilège d'etre la nation la plus visitée au monde en raison de sa beauté et l'une des plus grandes consommatrices de tranquillisants. Comme si cette contrée qui fut jadis l'un des phares du monde réalisait soudain qu'elle ne fixe plus les régles du jeu. Quelque chose lui a échappé, elle a vieilli. Pour le dire crument, ça n'est plus chez nous que ça se passe.
Déplacement du centre de gravité vers les Amériques et l'Asie. La France étouffait jadis dans des frontières trop étroites, elle souffre désormais d'etre naine dans un monde trop vaste.
A qui la faute? Aux autres, bien entendu. Tout ce qui va mal chez nous est du à l'esprit malin de puissances étrangères, Bruxelles, la globalisation, l'Islam, l'impéralisme américain, que sais-je encore? Plus notre dimension intertanional diminue, plus l'étranger devient source d'inquiétude. C'est de lui qui viennent tous les dangers, délocalisations, maléfices, épidémies. A bas le monde extérieur! Un mot synthétise ce sentiment diffus, un mot devenu indécent comme fascisme ou pédophile: celui de libéralisme. C'est lui le pelé, le galeux, le responsable de tous nos maux. Ce qui l'on entend par libéralisme est bien mystérieux: doctrine de limitation des pouvoirs, de protections des droits de l'individu ou apologie du marché, de la libre concurrence? S'il existe une pensée unique en France, c'est la manière dont tous les camps politiques sans exception (et jusqu'au chef de l'état qui l'a comparé au communisme) vomissent cette doctrine pourtant brillament illustré chez nous de Monstesquieu a Aron et Furet. Au nom de l'exeption française, en on vient à piétiner une lignée d'intellectuels eux-memes exceptionnels. La France voudrait en rester à un idéal solitaire plutot qu'aux états, aux populations qui bordent ses frontières. Elle voudrait faire l'histoire sans s'y impliquer, etre à la fois spectateur et donner de leçons.
En ce début de XX siècle, la France ne reve plus d'expansion, mais de séparation. on se trompe en la décrivant comme une puissance qui reve de dominer, c'est un pays en panne de destin et qui tente de survivre. Ce repli est aujourd'hui une contrainte que nous dicte notre taille réduite et notre perte d'influence, y compris sur nos visins les plus proches. Il est vrai qu'on vit mieux dans les pays en déclin. Meme si elle tombait plus bas, la France resterait ce qu'elle est deja en partie: un musée magnifique et un parc touristique sans égal pour voyageurs aisés, en quete de beaux paysages, de villageS médiévaux fleuris. Comment toutefois se résoudre à un tel destin on s'est voulu depuis tant de siécles le guide du genre humain?

A. Quelle attitude caracérise la république française aujourd'hui selon l'auteur?
B. Pourquoi la France est-elle l'une des plus grandes consommatrices de tranquillisants?
C. Quelle est la crainte majeure de la France selon l'auteur?
D. Que fait-on "au nom de l'exception française"?
E. Comment l'auteur analyse-t-il le repli de la France sur elle-meme?

Deuxieme partie: Comprendre l'écrit.

Albert Camus "Notre XXe siècle est le siècle de la peur" article du journal Combat, novembre 1946

Le XVIIe siècle a été le siécle des mathématiques, le XVIIIe celui des sciences physiques, et le XIXe celui de la biologie. Notre XXe siècle est le siècle de la peur. On me dira que ce n'est pas là une science. Mais d'abord la science y est pour quelque chose, puisque ses derniers progrès théoriques l'ont amenée à se nier elle-meme et puisque ses perfectionnements pratiques menacent la terre entière de destruction. De plus, si la peur en elle-meme ne peut etre considerée comme une science, il n'y a pas de doute qu'elle ne soit cependant une technique.
Ce qui frappe le plus, en effet, dans le monde ou nous vivons, c'est d'abord, et en général, que la plupart des hommes (sauf les croyants de toutes espèces) sont ptivés d'avenir. Il n'y a pas de vie valable sans projection sur l'avenir, sans promesse de murissement et de progrès. Vivre contre un mur, c'est la vie dezs chiens. Eh bien! Les hommes de ma géneration et de celle qui entre aujourd'hui dans les ateliers et les facultés ont vécu et vivent de plus en plus comme des chiens.
Naturellement, ce n'est pas la première fois que les hommes se trouvent devant un avenir matériellement bouché. Mais ils en triomphaient ordinairement par la parole et par le cri. Ils en appelaient à d'autres valeurs, qui faisaient leur espérance. Aujourd'hui, personne ne parle plus (sauf ceux qui se répètent), parce que le monde nous patait mené par des forces aveugles et sourdes qui n'entendront pas les cris d'avertissements, ni les conseils, ni les supplications. Quelque chose en nous a été détruit par le spectacle des années que nous venons de passer. Et ce quelque chose est cette éternelle confiance de l'homme, qui lui a toujours fait croire qu'on pouvait tirer d'un autre homme des réactions humaines en lui parlant le langage de l'humanité. Nous avons vu mentir, avilir, tuer, déporter, torturer, et à chaque fois il n'était pas possible de persauder ceux qui le faisaient de ne pas le faire, parce qu'ils étaient surs d'eux et, parce qu'on ne persuader pas une abstraction, c'est-à-dire le représentant d'une idéologie.
Le long dialogue des hommes vient de s'arreter. Et, bien entendu, un homme qu'on ne peut pas persuader est un homme qui fait peur. C'est ainsi qu'à cote des gens qui ne parlaient pas parce qu'ils le jugeaient inutile e'étalait et s'étale toujours une immense conspiration du silence, acceptée par ceux qui trmblent et qui se donnent de bonnes raisons pour se cacher à eux-memes ce tremblement, et suscitée par ceux qui ont intéret à la faire. "Vous ne devez pas aprler de l'épuration des artistes en Russie, parce que cela profiterait à la réaction". "Vous devez vous taire sur le maintien de Franco par le Anglo-saxons, parce que cela profiterait au communisme". Je disais bien que la peur est unetechnique.
Entre la peur très générale d'une guerreque tout le monde prépare et la peur toute particulière des idéologies meurtières, il est donc bien vrai que nous vivons dans la terreur. Nous vivons dans la terreur parce que la persuasion n'est plus possible, parce que l'homme a été livré tout entier à l'histoire et qu'il ne peut plus se tourner vers cette part de lui-meme, aussi vraie que la part historique, et qu'il retrouve devant la beauté du monde et des visages; parce que nous vivons dans le monde de l'abstraction, celui des bureaux et des machines, des idées absolues et du messianisme sans nuances. Nous étouffants parmi les gens qui croient avoir absolument raison, que ce soit dans leurs machines ou dans leurs idées. Et pour tous ceux qui ne peuvent vivre que dans le dialogue et dans l'amitié des hommes, ce silence est la fin du monde.

Ne reprenez aucun mot de l'expression à expliquer!

A. Indiquez le sens que possèdent dans le texte ces six expressions soulignées.
1. "perfectionnements pratiques"
2. "les supplications"
3. "avilir"
4. "déporter"
5. "la peur est une technique"
6. "le monde de l'abstraction"

B. Vous remplacerez par des termes équivalents (de meme sens) les expressions dans les texte.
Ne donez qu'une réponse par expression.

1. "de plus"
2. "cependant"
3. "naturellement"
4. "aujourd'hui"
5. "bien entendu"
6. "parmi"

C. Que signifie pour Albert Camus "Vivre contre mur"?
Vous répondrez à cette question sans recopier de phrases du texte, mais en reformulant les arguments de l'auteur et en indiquant à quelles lignes vous les avez trouvés.

D. A quoi fait référance "le spectacle des années que nous venons de passer" évoqué par l'auteur?

E. Pourquoi Camus pense-t-il que "mous vivons dans la terreur"?

Troisième partie: rédaction d'un essai.

Sujet: A partir de votre experience et de vos connaissances personnelles, vous direz si vous pensez que "la peur est une technique"? (environ 300 mots - une page et demie)
a mogłabyś podać maila lub gg do siebie? :) byłabym wdzięczna
Czy opłaca się studiować w Paryżu biorąc pod uwagę względy ekonomiczne ? Bo większość twierdzi, że Paryż to drogie miasto i studentowi ciężko jest tam wyżyć. Opowiedx o życiu studenckim tam trochę.

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