Voici une version corrigée :
Mon enfance était joyeuse et paisible. Mes parents m'ont consacré beaucoup d'attention. Ils m'aimaient le plus au monde parce que j'étais leur seule enfant. Ils m'ont gâtée, j'avais tout ce que je voulais. Ma mère était chanteuse d'opéra. Elle voyageait / partait souvent à l'étranger. Alors je restais avec mon père qui me gardait et s'occupait / prenait soin de moi. Nous faisions de longues promenades, nous allions manger des glaces, il m'emmenait dans un parc d'attractions (évite "Lunapark"). Mais ce que j'aimais le plus, c'était quand mon père m'emmenait au bord du lac. Nous y bronzions, nous nous y baignions. Mon père m'a appris à nager. Mais ce que j'amais le plus, c'était de prendre le voilier avec lui. Il aimait le yachting (sic !) et voulait me transmettre (le virus de) sa passion. Il m'apprenait comment désigner les points cardinaux, comment plier et dérouler les voiles, comment se comporter au cours d'un orage. J'étais sa petite assistante. Un jour mon père et moi décidions d'aller au bord d'un lac parce qu'il faisait beau et le soleil brillait (redondance, mieux vaut t'arrêter après "il faisait beau"). Après l'arrivée sur place nous avons détaché le voilier et sommes sortis au milieu du lac. Mon père m'a permis de m'amuser sur le pont et il s'est occupé de quelque chose (de quoi ? – éviter de laisser le lecteur sur sa faim). Après deux heures le ciel s'est couvert de nuages / s'est assombri et l'air est devenu lourd. Quand j'ai demandé si nous rentrions au port, il m'a répondu que le soleil allait certainement sortir des nuages. Cela m'a calmée. Mais le temps resta mauvais : après dix minutes un vent fort commença à s'abattre sur nous et il commença à pleuvoir. Il était déjà trop tard pour que nous puissions rentrer au port. Mon père me fit me cacher sous le pont et me dit que lui devait rester sur le pont. Il faisait tout pour que le voilier ne chavire pas. Tout à coup éclata un orage. Je ne voulais pas rester sous le pont, je voulais aider mon père. J'ai oublié de mettre kapoka (c'est quoi ? Un gilet de sauvetage, une bouée ?) Quand je suis sortie sur le pont mon père essayait de tenir les voiles. Mais les éléments s'avérèrent plus forts. Le voilier se renversa / chavira. Juste avant, mon père était parvenu à envoyer un message de détresse. Nous nous sommes retrouvés dans l'eau agitée qui me recouvrit. Mon père entendit mes cris, il me jeta son propre "kapok". A ce moment-là la voile a écrasé (peu vraisemblable, une voile étant légère – il vaut mieux écrire qu'une voile est tombée sur ton père) mon père. Puis l'aide est arrivée. J'étais désespérée, j'appelais mon père de toutes mes forces. Je me suis réveillée dans un hôpital. Ma mère était à côté de mon lit. Elle me tenait par la main. Cet événement tragique / dramatique a changé toute ma vie. Je ne fus plus jamais aussi heureuse et insouciante que j'avais pu l'être auparavant. Je ne parvins jamais à oublier ce moment tragique.
P.S. il serait bon de dire ce qu'il est advenu du père, dans l'histoire.
A+