Fragment oryginalny :
« Mais, ma chérie, je vous donnerais bien volontiers quelques centaines de francs pour que vous alliez faire où vous voudriez la dame chic et que vous invitiez à un beau dîner M. et Mme Verdurin. »
Hélas ! Albertine était plusieurs personnes. La plus mystérieuse, la plus simple, la plus atroce se montra dans la réponse qu'elle me fit d'un air de dégoût, et dont, à dire vrai, je ne distinguai pas bien les mots (même les mots du commencement puisqu'elle ne termina pas). Je ne les rétablis qu'un peu plus tard, quand j'eus deviné sa pensée. On entend rétrospectivement quand on a compris.
« Grand merci ! dépenser un sou pour ces vieux-là, j'aime bien mieux que vous me laissiez une fois libre pour que j'aille me faire casser... »
Aussitôt dit sa figure s'empourpra, elle eut l'air navré, elle mit sa main devant sa bouche comme si elle avait pu faire rentrer les mots qu'elle venait de dire et que je n'avais pas du tout compris.
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Po francusku po pierwszej lekturze to zdanie "Grand ..." jest wulgarne z powodu "ces vieux-là" i powiedzialbym w mniejszej mierze z powodu "casser". Slowo "casser" (normalnie : lamac, rozbijac,...) staje sie bardzo wulgarne w pewnych kontekstach i staje sie :"pierdolic", "spierdalac", "pieprzec" (nie koniecznie zwiazane z seksem rownie po polsku jak i po francusku). Dlatego dalej Proust spekuluje nad "casser" aby mu nadac konotacje seksualna.
Normalne tlumaczenie byloby :
Grand merci .... = Wielkie dzieki. Wydawac grosz na takich starych, to juz wole aby mnie Pan raz zostawil w spokoju abym mogla sie isc rozpiepszyc.
Ale po Polsku "piepszyc" staje sie zbyt wulgarne. Dlatego mysle tez ze Boy-Żeleński uzywa taka piruetke (nie znam takiego powiedzenia po polsku "dać zagrzać gwoździa") aby wlasnie moc spekulowac po polsku