Prosze o korektę,jest to imitacja rozmowy radiowej....z góry bardzo dziękuję
Introduction: De temps en temps, les rappers se rencontrent pour manifester leur liberté. Ils choisissent un lieu où beaucoup de monde passe pendant la journée. Leurs supports de prédilection sont les murs de la rue. Selon eux, c’est « la plus grande galerie du monde ». C’est là, où ils laissent leurs signatures biscornues.
Mes Chers Auditeurs, aujourd’hui nous allons parler des tageurs et des tags. Apparu dans la culture de « hip hop », le tag, ce n’est qu’une forme d’expression urbaine prégnante qui puise son inspiration dans la rue. Venue des USA, la mode de tags déferle en France. Et, à côté de moi, il y a des invités: Monsieur Andrès Calvados, spécialiste de graffiti et un des concepteurs de l’exposition parisienne des tags, Monsieur Martin de Smedt, policier travaillant à Paris, Juan et Rico, amis et tageurs en même temps. Bonjour, merci pour votre arrivée.
Ma première question concerne l’origine des tags. Nous savons déjà que c’est New York qui est un berceau de tags mais je sais que le graffiti existait beaucoup d’avant.
A.C. C’est étonnant mais en remontant jusqu'à la source, nous pouvons constater que les premières traces de graffiti viennent de la préhistoire. Ils ont une grande importance parce qu’ils font partie du savoir sur cette période- là.
Juan. Passionné de dessin depuis son jeune âge, tu es entré dans une école d’art graphique. Chaque minute libre tu passe dans la rue, en peignant tes signatures. Pourquoi ?
J. Si tu vis dans une cité de banlieue, tu sais que tu es différent, tu as besoin de t’affirmer. Pour moi, le tag est une énergie positive.
Rico, qu’est- ce que tu en penses ? Quels sont d’autres motivations des tageurs ?
R. L’adrénaline et la peur du gendarme, les tagueurs les ont souvent en tête. Certains, les plus jeunes, y trouvent une source de motivation supplémentaire. C’est comme quand tu aimes la vitesse en voiture, tu as conscience du danger mais tu ne peux pas t’en empêcher.
Officiellement, les tags sur les murs sont interdits, non ?
M.de S. Bien sûr. Les sanctions judiciaires peuvent être importantes, jusqu’à 75 000 euros d’amande et cing ans d’emprisonnement. Mais peu de tageurs sont réellement dissuadés par cette menace.
Pour donner la possibilité de s’exprimer à tous les tageurs, chaque année, la ville de Paris organise une exposition entièrement consacrée aux tags.
A.C. Oui, c’est vrai. Il s’agit entre autres de montrer que cet art venu de la rue est davantage que l’expression gentille et sympathique de jeunes qui n’ont que cela à faire pour passer le temps dans la rue.
Notre audition a touché à sa fin, je remercie à mes invités et à vous. À demain.